失われた時を求めて (16)

幼いプルーストのこの心根は大したものである。以下引用文。(吉川一義訳)

《そして涙をぬぐいながら、私はサンザシに約束していた。大きくなったら、ほかの大人の非常識な生活をまねるようなことはせず、たとえパリにいても、春がめぐってきたら、人を訪問してばかな話に耳を傾けたりはせず、田舎に出かけて咲きはじめたサンザシを見ることにすると。》

《Et, essuyant mes larmes, je leur promettais, quand je serais grand, de ne pas imiter la vie insensée des autres hommes et, même à Paris, les jours de printemps, au lieu d’aller faire des visites et écouter des niaiseries, de partir dans la campagne voir les premières aubépines.》

次に続く風景の描写も素晴らしい。

《メゼグリーズのほうの散歩では、ひとたび野原に出ると、あとはどこまでも野原が続く。その野原には、まるで姿の見えない流浪の人のようにたえず風が通っていて、それは私にはコンブレーに特有な土地の精霊だった。毎年、私たちの到着の日、コンブレーの地にいるのを実感するため、私はそこまであがって畑に風が駆けてゆくのに再会し、私も風のあとを駆けたたものだ。》

《Une fois dans les champs, on ne les quittait plus pendant tout le reste de la promenade qu’on faisait du côté de Méséglise. Ils étaient perpétuellement parcourus, comme par un chemineau invisible, par le vent qui était pour moi le génie particulier de Combray. Chaque année, le jour de notre arrivée, pour sentir que j’étais bien à Combray, je montais le retrouver qui courait dans les sayons et me faisait courir à sa suite.》